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06 novembre 2024
Argent Économie Professionnels Commentaire NouvellesAperçu matinal des marchés
Selon Statistique Canada, le Canada a enregistré un déficit commercial pour un septième mois de suite en septembre. L’activité commerciale a ralenti au cours des derniers mois, en partie sous l’effet de demandes intérieure et étrangère relativement faibles. La vigueur ou la faiblesse du dollar canadien figure parmi les principaux facteurs qui influent sur l’activité commerciale. Le commerce représente un volet important de l’économie canadienne, que surveille de près la Banque du Canada (BdC) pour établir ses perspectives de l’économie canadienne.
- Les exportations canadiennes ont reculé de 0,1 % en septembre par rapport au mois précédent, pour s’établir à 63,9 G$. Il s’agit d’une quatrième baisse consécutive des exportations canadiennes dans un contexte de repli de la demande étrangère. Un fléchissement des dépenses étrangères en biens manufacturés canadiens a nui au secteur manufacturier canadien.
- Les importations ont reculé de 0,4 % pour s’établir à 65,2 G$, inscrivant une deuxième baisse de suite. Les achats de produits métalliques ont contribué au recul de septembre. La hausse relative des prix associée à la dépréciation du dollar canadien au cours du dernier mois risque de freiner les importations.
- Le déficit commercial du Canada est passé de 1,47 G$ à 1,26 G$ en septembre. Le pays enregistre ainsi un septième déficit de suite. De plus, la menace d’intensification des mesures protectionnistes, si elle se concrétise, pourrait plomber l’activité commerciale du Canada.
- Le dollar canadien subit des pressions depuis septembre. La situation résulte en partie du fait qu’on s’attend à voir la BdC continuer de réduire énergiquement les taux d’intérêt, ainsi voués à rester inférieurs à ceux des États-Unis, car la Réserve fédérale américaine semble vouloir adopter une approche plus graduelle.
Le ralentissement de l’activité commerciale pourrait nuire à la croissance économique globale du Canada. Selon les données récentes, l’économie canadienne peine à reprendre de la vigueur, et inscrira vraisemblablement une croissance annualisée de seulement 1,0 % au troisième trimestre. Dans le résumé des délibérations de sa dernière réunion, la BdC indique que ce fléchissement de l’activité économique pourrait l’inciter à décréter d’autres réductions de taux à ses prochaines réunions.
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