Aperçu matinal des marchés
Mercredi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a publié le procès-verbal de sa dernière réunion, tenue le 12 juin. La Fed a décidé de retarder encore les baisses de taux d’intérêt au motif que l’économie américaine s’avère résiliente et que l’inflation élevée persiste.
- À sa réunion de juin, la Fed a maintenu le taux des fonds fédéraux dans une fourchette cible de 5,25 % à 5,50 %. De l’avis des dirigeants, une économie résiliente et une inflation supérieure à la cible justifiaient le maintien du taux. Des taux restrictifs demeurent nécessaires pour ramener l’inflation à sa cible de 2 %.
- Les dirigeants de la Fed veulent obtenir davantage de preuves que l’inflation reviendra durablement à sa cible de 2 %. La Fed a constaté que l’inflation diminue lentement, mais aussi que les pressions sur les prix fluctuent dans un contexte de données économiques contrastées et de tensions géopolitiques persistantes. Les dirigeants ont observé que l’économie et l’inflation ralentissent, mais pas assez pour motiver une réduction des taux.
- La Banque centrale européenne (BCE) a publié son compte rendu de réunion hier. La BCE a abaissé son taux directeur de 25 points de base, le portant à 4,25 %, mais la trajectoire de l’inflation continue de préoccuper les dirigeants, qui se demandent si elle finira réellement par atteindre sa cible de 2 % d’ici 2025. D’autre part, la BCE se préoccupait aussi de la stabilité d’une éventuelle reprise de l’économie et de la consommation, d’où la décision d’abaisser le taux.
- La Banque du Canada a, elle aussi, abaissé son taux de financement à un jour à sa dernière réunion. Au Canada, l’inflation a diminué en parallèle avec un affaiblissement des conditions économiques. Selon S&P Global, l’activité des entreprises s’est contractée au Canada en juin, inscrivant entre autres des reculs dans les secteurs de la fabrication et des services.
Sans surprise, certaines banques centrales attendent encore avant de réduire leurs taux d’intérêt, compte tenu des disparités observées dans la santé économique globale des divers pays et régions. Celles-ci sont particulièrement évidentes entre le Canada et les États-Unis, où les écarts de taux d’intérêt pourraient s’élargir, exerçant des pressions à la baisse sur le dollar canadien, ce qui risque de nuire à l’activité commerciale.
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