Aperçu matinal des marchés
Hier, à un forum européen, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a déclaré avoir bel et bien observé une baisse de l’inflation aux États-Unis. Malgré tout, les dirigeants de la Fed attendent encore des preuves plus solides que le taux d’inflation atteindra durablement la cible de 2 %. Ces commentaires, sans préciser quand la Fed se décidera à décréter une première baisse des taux d’intérêt, suscitent l’espoir que c’est pour bientôt.
- M. Powell a affirmé constater une baisse de l’inflation aux États-Unis. L’indice des prix des dépenses personnelles de consommation, l’indicateur clé de l’inflation pour la Fed, a reculé, selon l’annonce de vendredi dernier, passant de 2,7 % sur 12 mois en avril à 2,6 % en mai.
- Bien que l’inflation soit en baisse, M. Powell a mentionné que la Fed prendra son temps avant de réduire les taux d’intérêt. Il a fait état de la relative solidité de l’économie américaine, combinée à un marché de l’emploi encore tendu, en dépit du ralentissement des derniers mois. Selon les données publiées hier, le nombre de postes à pourvoir a augmenté aux États-Unis, passant de 7,92 millions en avril à 8,14 millions en mai.
- Eurostat a communiqué hier un taux d’inflation annuel en Europe de 2,5 % en juin, contre 2,6 % en mai. Au cours du même forum, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré vouloir elle aussi davantage de preuves de baisse de l’inflation avant de réduire de nouveau les taux d’intérêt. À sa dernière réunion, la BCE avait réduit son taux du financement à un jour de 25 points de base, le faisant passer à 4,25 %.
- Le 24 juillet, la Banque du Canada (BdC) annoncera sa décision à l’égard des taux d’intérêt. La BdC a déjà commencé à réduire les taux d’intérêt, mais devrait toutefois maintenir le statu quo à sa prochaine réunion.
Les commentaires des grandes banques centrales en ce début de deuxième semestre de 2024 influenceront probablement les décisions de politique monétaire à venir cette année. Certaines envisagent de commencer ou de continuer à réduire les taux d’intérêt, mais le rythme des réductions sera vraisemblablement graduel, compte tenu du risque persistant de pressions inflationnistes élevées.
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