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Quelle pandémie? Quel marché baissier?

« La bonne nouvelle, c’est que la reprise économique a commencé et qu’elle est en avance», affirme David Donabedian, chef des placements, Gestion privée de patrimoine CIBC, États-Unis.

 

Transcription – Quelle pandémie? Quel marché baissier?

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Photo de David L. Donabedian]

[David L. Donabedian, chef des placements, Gestion privée de patrimoine CIBC (États-Unis)]

 

En tant que chef des placements, Gestion privée de patrimoine aux États-Unis, je formulerai des commentaires qui porteront plus particulièrement sur ce qui se passe aux États-Unis. Incontestablement, la question qu’on nous pose le plus est la suivante : comment le marché boursier peut-il bondir compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde? Je répondrai à cette question dans un instant. Mais ici vous pouvez voir ce qui s’est passé.

 

[Quelle pandémie? Quel marché baissier? Après l’effondrement, le marché boursier a connu une reprise spectaculaire. Un graphique montre l’activité de l’indice S&P 500 de juin 2019 à juin 2020. Elle reste relativement stable de juin 2019 à février 2020, pour une moyenne d’environ 3 200 points. Ensuite, il y a une forte baisse à environ 2 200 points en mars 2020 (- 34 % en 5 semaines), suivie d’une reprise rapide vers mars 2020 jusqu’à juin 2020 (40 % en 12 semaines). Source : Bloomberg, données au 17 juin 2020]

 

L’indice S&P 500 s’est effondré de 34 % entre la mi-février et la fin mars, mais il a ensuite augmenté de 40 % par rapport à ses creux de la fin de mars. Voici donc où nous en sommes aujourd’hui : le rendement total de l’indice S&P 500 a reculé d’environ 4 %. Et au cours des 12 derniers mois, le marché boursier a même progressé d’environ 6 %. Comme l’indique le titre de notre graphique, c’est comme si la COVID-19 était un souvenir lointain, même si en réalité, nous savons que ce n’est pas le cas. De plus, les marchés n’ont pas du tout réagi aux protestations à l’échelle nationale dans la foulée du décès de George Floyd. Mais ils ont manifestement réagi positivement à quelque chose. Et je pense qu’il s’agit en fait de trois choses. D’abord, de mars à avril et d’avril à mai, nous avons obtenu un portrait plus clair et de meilleures nouvelles concernant la COVID-19 en ce qui a trait au nombre de cas, aux hospitalisations et aux décès. Certaines régions du pays ont enregistré des hausses du nombre de cas au cours des dernières semaines, mais le nombre d’hospitalisations continue de diminuer.

 

[Un homme portant un masque médical fait l’objet d’un test de dépistage de la fièvre. Un travailleur médical portant un masque et un écran facial examine l’intérieur de la bouche d’un homme. Assis à la maison, un homme portant un masque médical regarde une fenêtre recouverte de pluie. Une technicienne de laboratoire portant une combinaison CVC utilise un instrument médical pour effectuer un test]

 

Toutefois, dans l’ensemble, on s’oriente vers une plus grande certitude, du moins selon la perception des marchés. Deuxièmement, le gouvernement fédéral a apporté un soutien massif à l’économie et aux marchés, ce qui a non seulement établi un plancher en ce qui a trait à la valorisation des actifs risqués, mais a aussi incité les investisseurs à prendre des risques.

 

[Des rouleaux de billets de 100 $ US sont en cours d’impression à un hôtel des monnaies]

 

Par conséquent, les investisseurs boursiers ont vu l’application ultime d’un vieil adage : ne vous battez pas contre la Réserve fédérale. Troisièmement, et c’est important, de plus en plus de signes montrent que l’économie a déjà touché le fond et qu’elle a commencé à se redresser en mai. En fait, de nouveaux emplois ont été créés en mai.

 

[Panneau de magasin indiquant « OUVERT ». Panneau de magasin indiquant « NOUS SOMMES OUVERTS DE NOUVEAU ». Panneau de magasin indiquant « NOUS SOMMES OUVERTS » et, en dessous, un dessin à la craie d’un bras qui fléchit. Une affiche indiquant « OUVERT POUR REPAS À EMPORTER! DE 13 H À 21 H ».]

 

Je sais qu’il y a eu un résultat similaire au Canada et que les ventes au détail ont augmenté de 17 % en mai par rapport à avril. Par conséquent, je pense que nous apprenons que, dans ce contexte unique de fermeture de l’économie, une petite réouverture fait toute la différence. En ce qui concerne nos thèmes de placement, la bonne nouvelle est que la reprise économique a commencé et qu’elle est arrivée plus tôt que prévu.

 

 [Thèmes de placement

• L’économie américaine s’est effondrée en mars et en avril. La reprise est déjà amorcée, mais elle sera longue.]

 

Je pense que la moins bonne nouvelle est que nous avons creusé très rapidement un fossé économique très profond et que la reprise sera probablement longue. Ce que l’on souhaite, bien sûr, c’est une reprise en forme de V. Autrement dit, que l’économie se redresse aussi rapidement qu’elle est entrée en récession. Toutefois, une reprise complète prendra probablement des années. Selon nos travaux, on pourrait devoir attendre jusqu’en 2022 avant de récupérer toute l’activité économique perdue en raison des fermetures liées à la COVID-19. Nous considérons la Chine comme un indicateur avancé potentiel de l’économie, étant donné qu’elle a connu des fermetures liées à la COVID-19 et qu’elle en est sortie deux mois avant nous.

 

[Thèmes de placement

• La Chine pourrait constituer un indicateur avancé de la façon dont les économies pourront se rétablir une fois que les risques sanitaires liés à la COVID-19 se seront atténués.]

 

Jusqu’à maintenant, en Chine, les niveaux de production de l’économie se sont presque entièrement redressés, mais les consommateurs sont demeurés plutôt prudents.

 

[Des véhicules empruntant une autoroute très fréquentée en Chine. Un terminal de conteneurs d’expédition achalandé à Hong Kong. Un plan en accéléré du paysage urbain à Guangzhou, en Chine]

 

Nous avons vu la Réserve fédérale jouer le tout pour le tout en mettant en place des mesures de relance monétaire, comme de nombreuses autres banques centrales.

 

[Thèmes de placement

• Les politiques monétaires mondiales ont tout fait pour procurer des liquidités aux marchés des capitaux en difficulté. La politique budgétaire est tout aussi dynamique. D’autres interventions en matière de politique sont probables.]

 

La Fed a ramené les taux d’intérêt à court terme à zéro. Elle achète massivement des obligations pour supprimer les taux à long terme. Et elle a mis en place neuf programmes différents qui soutiennent les marchés du crédit. Nous estimons que l’incidence globale des mesures prises par la Réserve fédérale est trois fois plus élevée qu’au cours de la grande crise financière qui remonte à il y a un peu plus de dix ans. Ces mesures ont été remarquables et elles ont très rapidement stabilisé les marchés du crédit, ce qui a été une condition nécessaire pour que le marché boursier puisse progresser. Par ailleurs, les élus de Washington ont mis plusieurs milliers de millions de dollars dans les poches des ménages et des entreprises.

 

[La Maison-Blanche. Dans un magasin, une femme qui porte un masque médical examine un distributeur de savon dont l’extérieur est en bois. Une femme portant un masque médical magasine dans une épicerie. Dans une quincaillerie, un homme portant un masque médical achète un revêtement en aluminium.]

 

À mon avis, ce soutien au revenu est l’une des raisons pour lesquelles la reprise économique semble être arrivée plus tôt que prévu. Certaines parties de ce programme se terminent à la fin de juin et d’autres, à la fin de juillet. Cependant, je pense que comme c’est une année électorale, il y aura sans doute un autre programme de soutien budgétaire, probablement d’une valeur de plus de mille milliards de dollars, qui sera adopté en juillet afin de garder l’argent en mouvement dans une économie qui demeure très fragile. Pour ce qui est des perspectives à l’égard des taux d’intérêt, lors de sa plus récente réunion sur la politique, la Réserve fédérale a prévu que les taux d’intérêt à court terme demeureraient essentiellement à zéro jusqu’à la fin de 2022. On parle donc d’encore deux ans et demi. Au cours des prochains mois, nous pourrions observer une légère augmentation des taux obligataires à long terme, de l’ordre de 0,25 % à 0,5 % peut-être.

 

[Thèmes de placement

• Les taux obligataires devraient rester très bas, car l’inflation est latente.]

 

Mais, bien entendu, les taux d’intérêt sur toute la courbe des taux demeureraient bien en deçà des moyennes historiques. Pour ce qui est du marché boursier, comme le montre notre premier graphique, nous avons vu une sorte de forme de V dans ce cycle boursier.

 

[Thèmes de placement

• La phase en forme de « V » du cycle boursier tire probablement à sa fin, et une fourchette de négociation devrait s’établir au cours des prochains mois.]

 

Nous pensons que le cycle tire à sa fin et qu’au cours de l’année, nous verrons probablement une fourchette de négociation volatile, une sorte de fourchette de négociation sans orientation qui fluctue à la hausse et à la baisse. Cela s’explique en partie par l’ampleur incroyable de la reprise qui a déjà commencé, soit la hausse de 40 % dont nous avons parlé. Les valorisations sont un peu élevées et, en général, il semble que les investisseurs, qui s’inquiétaient de tout ce qui pourrait mal tourner, se concentrent maintenant sur tout ce qui pourrait bien aller. Et, bien entendu, la réalité se situe probablement entre les deux. De plus, pour rendre la seconde moitié de l’année encore plus intéressante, l’élection présidentielle a beaucoup moins attiré l’attention qu’à la normale, bien sûr, en raison de la COVID-19.

 

[Thèmes de placement

• Les élections présidentielles sont passées inaperçues en raison de la COVID-19, mais elles devraient refaire surface après le milieu de l’année en tant que facteur pouvant dicter l’évolution du marché.]

 

Mais cela va changer, n’est-ce pas? Nous entamerons la seconde moitié de l’année et nous approcherons de novembre, et les investisseurs réfléchiront davantage au résultat probable de l’élection : qui sera élu président, qui contrôlera le Congrès et ce que cela pourrait signifier pour la politique monétaire en 2020. Alors, les élections auront assurément des répercussions. Nous abordons aussi cette question en sachant que le positionnement en fonction des résultats de l’élection peut être très dangereux pour un investisseur, comme les Américains l’ont appris en 2016.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

 

[« Gestion privée de patrimoine CIBC » représente des services offerts par la Banque CIBC et certaines de ses filiales, par l’intermédiaire de Privabanque CIBC; Gestion privée de portefeuille CIBC, une division de Gestion d’actifs CIBC inc. (« GACI »); la Compagnie Trust CIBC et CIBC Wood Gundy, une division de Marchés mondiaux CIBC inc. (« MMCI ») Privabanque CIBC offre des solutions des Services Investisseurs CIBC inc. (« SICI ») et de GACI, ainsi que des produits de crédit. Marchés mondiaux CIBC inc. et SICI sont tous deux membres du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. Les services de Gestion privée de patrimoine CIBC sont offerts aux personnes admissibles. Le logo CIBC et « Gestion privée de patrimoine CIBC » sont des marques déposées de la Banque CIBC. Nous recommandons aux clients de consulter leurs conseillers fiscaux et juridiques pour obtenir des conseils en ce qui touche leur situation personnelle. Ces renseignements, y compris les divers avis, ont été obtenus de sources que nous considérons dignes de foi, toutefois ils peuvent être modifiés. © Marchés mondiaux CIBC inc., 2020.]

Transcription – Quelle pandémie? Quel marché baissier?

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Photo de David L. Donabedian]

[David L. Donabedian, chef des placements, Gestion privée de patrimoine CIBC (États-Unis)]

 

En tant que chef des placements, Gestion privée de patrimoine aux États-Unis, je formulerai des commentaires qui porteront plus particulièrement sur ce qui se passe aux États-Unis. Incontestablement, la question qu’on nous pose le plus est la suivante : comment le marché boursier peut-il bondir compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde? Je répondrai à cette question dans un instant. Mais ici vous pouvez voir ce qui s’est passé.

 

[Quelle pandémie? Quel marché baissier? Après l’effondrement, le marché boursier a connu une reprise spectaculaire. Un graphique montre l’activité de l’indice S&P 500 de juin 2019 à juin 2020. Elle reste relativement stable de juin 2019 à février 2020, pour une moyenne d’environ 3 200 points. Ensuite, il y a une forte baisse à environ 2 200 points en mars 2020 (- 34 % en 5 semaines), suivie d’une reprise rapide vers mars 2020 jusqu’à juin 2020 (40 % en 12 semaines). Source : Bloomberg, données au 17 juin 2020]

 

L’indice S&P 500 s’est effondré de 34 % entre la mi-février et la fin mars, mais il a ensuite augmenté de 40 % par rapport à ses creux de la fin de mars. Voici donc où nous en sommes aujourd’hui : le rendement total de l’indice S&P 500 a reculé d’environ 4 %. Et au cours des 12 derniers mois, le marché boursier a même progressé d’environ 6 %. Comme l’indique le titre de notre graphique, c’est comme si la COVID-19 était un souvenir lointain, même si en réalité, nous savons que ce n’est pas le cas. De plus, les marchés n’ont pas du tout réagi aux protestations à l’échelle nationale dans la foulée du décès de George Floyd. Mais ils ont manifestement réagi positivement à quelque chose. Et je pense qu’il s’agit en fait de trois choses. D’abord, de mars à avril et d’avril à mai, nous avons obtenu un portrait plus clair et de meilleures nouvelles concernant la COVID-19 en ce qui a trait au nombre de cas, aux hospitalisations et aux décès. Certaines régions du pays ont enregistré des hausses du nombre de cas au cours des dernières semaines, mais le nombre d’hospitalisations continue de diminuer.

 

[Un homme portant un masque médical fait l’objet d’un test de dépistage de la fièvre. Un travailleur médical portant un masque et un écran facial examine l’intérieur de la bouche d’un homme. Assis à la maison, un homme portant un masque médical regarde une fenêtre recouverte de pluie. Une technicienne de laboratoire portant une combinaison CVC utilise un instrument médical pour effectuer un test]

 

Toutefois, dans l’ensemble, on s’oriente vers une plus grande certitude, du moins selon la perception des marchés. Deuxièmement, le gouvernement fédéral a apporté un soutien massif à l’économie et aux marchés, ce qui a non seulement établi un plancher en ce qui a trait à la valorisation des actifs risqués, mais a aussi incité les investisseurs à prendre des risques.

 

[Des rouleaux de billets de 100 $ US sont en cours d’impression à un hôtel des monnaies]

 

Par conséquent, les investisseurs boursiers ont vu l’application ultime d’un vieil adage : ne vous battez pas contre la Réserve fédérale. Troisièmement, et c’est important, de plus en plus de signes montrent que l’économie a déjà touché le fond et qu’elle a commencé à se redresser en mai. En fait, de nouveaux emplois ont été créés en mai.

 

[Panneau de magasin indiquant « OUVERT ». Panneau de magasin indiquant « NOUS SOMMES OUVERTS DE NOUVEAU ». Panneau de magasin indiquant « NOUS SOMMES OUVERTS » et, en dessous, un dessin à la craie d’un bras qui fléchit. Une affiche indiquant « OUVERT POUR REPAS À EMPORTER! DE 13 H À 21 H ».]

 

Je sais qu’il y a eu un résultat similaire au Canada et que les ventes au détail ont augmenté de 17 % en mai par rapport à avril. Par conséquent, je pense que nous apprenons que, dans ce contexte unique de fermeture de l’économie, une petite réouverture fait toute la différence. En ce qui concerne nos thèmes de placement, la bonne nouvelle est que la reprise économique a commencé et qu’elle est arrivée plus tôt que prévu.

 

 [Thèmes de placement

• L’économie américaine s’est effondrée en mars et en avril. La reprise est déjà amorcée, mais elle sera longue.]

 

Je pense que la moins bonne nouvelle est que nous avons creusé très rapidement un fossé économique très profond et que la reprise sera probablement longue. Ce que l’on souhaite, bien sûr, c’est une reprise en forme de V. Autrement dit, que l’économie se redresse aussi rapidement qu’elle est entrée en récession. Toutefois, une reprise complète prendra probablement des années. Selon nos travaux, on pourrait devoir attendre jusqu’en 2022 avant de récupérer toute l’activité économique perdue en raison des fermetures liées à la COVID-19. Nous considérons la Chine comme un indicateur avancé potentiel de l’économie, étant donné qu’elle a connu des fermetures liées à la COVID-19 et qu’elle en est sortie deux mois avant nous.

 

[Thèmes de placement

• La Chine pourrait constituer un indicateur avancé de la façon dont les économies pourront se rétablir une fois que les risques sanitaires liés à la COVID-19 se seront atténués.]

 

Jusqu’à maintenant, en Chine, les niveaux de production de l’économie se sont presque entièrement redressés, mais les consommateurs sont demeurés plutôt prudents.

 

[Des véhicules empruntant une autoroute très fréquentée en Chine. Un terminal de conteneurs d’expédition achalandé à Hong Kong. Un plan en accéléré du paysage urbain à Guangzhou, en Chine]

 

Nous avons vu la Réserve fédérale jouer le tout pour le tout en mettant en place des mesures de relance monétaire, comme de nombreuses autres banques centrales.

 

[Thèmes de placement

• Les politiques monétaires mondiales ont tout fait pour procurer des liquidités aux marchés des capitaux en difficulté. La politique budgétaire est tout aussi dynamique. D’autres interventions en matière de politique sont probables.]

 

La Fed a ramené les taux d’intérêt à court terme à zéro. Elle achète massivement des obligations pour supprimer les taux à long terme. Et elle a mis en place neuf programmes différents qui soutiennent les marchés du crédit. Nous estimons que l’incidence globale des mesures prises par la Réserve fédérale est trois fois plus élevée qu’au cours de la grande crise financière qui remonte à il y a un peu plus de dix ans. Ces mesures ont été remarquables et elles ont très rapidement stabilisé les marchés du crédit, ce qui a été une condition nécessaire pour que le marché boursier puisse progresser. Par ailleurs, les élus de Washington ont mis plusieurs milliers de millions de dollars dans les poches des ménages et des entreprises.

 

[La Maison-Blanche. Dans un magasin, une femme qui porte un masque médical examine un distributeur de savon dont l’extérieur est en bois. Une femme portant un masque médical magasine dans une épicerie. Dans une quincaillerie, un homme portant un masque médical achète un revêtement en aluminium.]

 

À mon avis, ce soutien au revenu est l’une des raisons pour lesquelles la reprise économique semble être arrivée plus tôt que prévu. Certaines parties de ce programme se terminent à la fin de juin et d’autres, à la fin de juillet. Cependant, je pense que comme c’est une année électorale, il y aura sans doute un autre programme de soutien budgétaire, probablement d’une valeur de plus de mille milliards de dollars, qui sera adopté en juillet afin de garder l’argent en mouvement dans une économie qui demeure très fragile. Pour ce qui est des perspectives à l’égard des taux d’intérêt, lors de sa plus récente réunion sur la politique, la Réserve fédérale a prévu que les taux d’intérêt à court terme demeureraient essentiellement à zéro jusqu’à la fin de 2022. On parle donc d’encore deux ans et demi. Au cours des prochains mois, nous pourrions observer une légère augmentation des taux obligataires à long terme, de l’ordre de 0,25 % à 0,5 % peut-être.

 

[Thèmes de placement

• Les taux obligataires devraient rester très bas, car l’inflation est latente.]

 

Mais, bien entendu, les taux d’intérêt sur toute la courbe des taux demeureraient bien en deçà des moyennes historiques. Pour ce qui est du marché boursier, comme le montre notre premier graphique, nous avons vu une sorte de forme de V dans ce cycle boursier.

 

[Thèmes de placement

• La phase en forme de « V » du cycle boursier tire probablement à sa fin, et une fourchette de négociation devrait s’établir au cours des prochains mois.]

 

Nous pensons que le cycle tire à sa fin et qu’au cours de l’année, nous verrons probablement une fourchette de négociation volatile, une sorte de fourchette de négociation sans orientation qui fluctue à la hausse et à la baisse. Cela s’explique en partie par l’ampleur incroyable de la reprise qui a déjà commencé, soit la hausse de 40 % dont nous avons parlé. Les valorisations sont un peu élevées et, en général, il semble que les investisseurs, qui s’inquiétaient de tout ce qui pourrait mal tourner, se concentrent maintenant sur tout ce qui pourrait bien aller. Et, bien entendu, la réalité se situe probablement entre les deux. De plus, pour rendre la seconde moitié de l’année encore plus intéressante, l’élection présidentielle a beaucoup moins attiré l’attention qu’à la normale, bien sûr, en raison de la COVID-19.

 

[Thèmes de placement

• Les élections présidentielles sont passées inaperçues en raison de la COVID-19, mais elles devraient refaire surface après le milieu de l’année en tant que facteur pouvant dicter l’évolution du marché.]

 

Mais cela va changer, n’est-ce pas? Nous entamerons la seconde moitié de l’année et nous approcherons de novembre, et les investisseurs réfléchiront davantage au résultat probable de l’élection : qui sera élu président, qui contrôlera le Congrès et ce que cela pourrait signifier pour la politique monétaire en 2020. Alors, les élections auront assurément des répercussions. Nous abordons aussi cette question en sachant que le positionnement en fonction des résultats de l’élection peut être très dangereux pour un investisseur, comme les Américains l’ont appris en 2016.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

 

[« Gestion privée de patrimoine CIBC » représente des services offerts par la Banque CIBC et certaines de ses filiales, par l’intermédiaire de Privabanque CIBC; Gestion privée de portefeuille CIBC, une division de Gestion d’actifs CIBC inc. (« GACI »); la Compagnie Trust CIBC et CIBC Wood Gundy, une division de Marchés mondiaux CIBC inc. (« MMCI ») Privabanque CIBC offre des solutions des Services Investisseurs CIBC inc. (« SICI ») et de GACI, ainsi que des produits de crédit. Marchés mondiaux CIBC inc. et SICI sont tous deux membres du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. Les services de Gestion privée de patrimoine CIBC sont offerts aux personnes admissibles. Le logo CIBC et « Gestion privée de patrimoine CIBC » sont des marques déposées de la Banque CIBC. Nous recommandons aux clients de consulter leurs conseillers fiscaux et juridiques pour obtenir des conseils en ce qui touche leur situation personnelle. Ces renseignements, y compris les divers avis, ont été obtenus de sources que nous considérons dignes de foi, toutefois ils peuvent être modifiés. © Marchés mondiaux CIBC inc., 2020.]

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Equities: Why invest now & which sectors?

CIBC Asset Management’s Colum McKinley and Natalie Taylor share insights on navigating current equity markets. Find out the historical context of the recent sell off and which businesses are expected to excel as the economy reopens.

 

Transcript - Equities: Why invest now & which sectors?

 

[Soft music plays]

[Still photo of Colum McKinley]

[Onscreen text: Colum McKinley CIO, Global Equities, CIBC Asset Management]

 

Colum: As a result of COVID, 2020 has been a period of incredible uncertainty on many fronts. In our personal lives, we've worried about loved ones and the threat of COVID; in our work lives, overnight, many of us began working from home. And unfortunately for a large part of the population, jobs were temporarily lost. And so COVID'S impact has been incredibly broad and yet intertwined with all of our daily lives. So it's not surprising that this has led to uncertainty and volatility in financial markets. And we've seen and experienced that periods of heightened uncertainty can create significant opportunities. If you think back to the opportunity that came as a result of post the global financial crisis, that was one of the best buying opportunities that investors faced for quite some time.

 

[A chart titled ‘Long-term investors see through crisis’, showing the stock market steadily rising from 2009 to 2019, in spite of a series of international incidents.]

 

Colum: And to navigate today's environment, we have a couple of thoughts or pieces of advice that we think that investors should be considering. The first is using the expertise of your advisor.

 

[Shot of an investment advisor talking with two clients, followed by another shot of an investment advisor talking with two clients.]

 

Colum: Today is an environment where working closely with a professional that has a deep understanding of your needs and investment goals, and the time horizon that you have for your investments, that they will be best able to position your wealth for success in the future.

 

[Shot of an investment advisor sitting at a desk, looking at charts and typing numbers into a calculator, followed by a shot of an investment advisor talking with two clients, followed by a shot of an investment advisor sitting at a desk looking at a chart and typing on a laptop, followed by a shot of a couple sitting in their living room, talking as they pour over papers and work on a laptop, followed by a professional sitting at his desk, working on his financial plan.]

 

Colum: And the second is, we think that this is an environment where investors should think about the long term. The economic and corporate data that's being reported today is both dark and bleak. But that's not what's going to drive future returns. Governments and businesses are starting to look to the return to normal, get back to their day-to-day activities and business as it once was.

 

[Timelapse shot of a busy super highway, followed by a timelapse shot of a busy downtown intersection, followed by a timelapse shot of a busy city street at night, followed by a timelapse shot of a busy shopping mall.]

 

Colum: Governments have injected significant stimulus into the financial system that's going to help us back onto the path of recovery.

 

[An aerial shot of Parliament Hill in Ottawa, followed by an aerial shot looking up at the major skyscrapers in Toronto’s financial district, followed by a timelapse shot of a busy waterfront walkway with a beautiful, tree-filled park behind it.]

 

Colum: And we've seen again in the past that these types of environments create great opportunities for investors. If you think about post the global financial crisis, that was the longest bull market that investors had experienced in the history of investing. And even through that period there was incredible uncertainty. We faced natural disasters. We faced government shutdowns. We faced elections with uncertain outcomes and implications for economies and financial markets. And so what's really important is to focus on businesses that can navigate these periods of time. And so that's one of the key things that we have been focusing on, is in embedding our long term focusing in portfolios, is by focusing on the highest quality businesses. So we're looking for companies with strong liquidity and access to capital.

 

[A slide showing the logos of various fiscally strong companies, including CIBC, CP, Brookfield, BCE, Apple, RBC, TD Bank, Merck, Telus, Procter & Gamble, Starbucks, Microsoft and Magna.]

 

Colum: Businesses led by experienced and capable management teams that are positioned to take advantage of the uncertainty that we're seeing today. We're focusing on companies that have attractive dividends. They're generating strong cash flows. They're able to maintain those cash flows through this uncertainty. I think it's one of the things that's quite interesting about this environment. You can quite easily construct a portfolio with dividend yields of 4.5%, 5% or higher in some of the highest quality businesses in the Canadian marketplace. And if you think about long term returns, long term equity returns in the high single digits, if we can build portfolios with mid-single digit dividend yields, that's almost half of your future returns already locked in in the form of a cash flow. So we think that focusing on high quality businesses that have the capability to thrive and survive through this environment will be the key to success. I'm going to pass things over to Natalie now to focus on some of the areas that we're seeing specific opportunities.

 

[Still photo of Natalie Taylor.]

[Onscreen text: Natalie Taylor, Portfolio Manager, North American Equities, CIBC Asset Management]

 

Natalie: Thanks, Colum. So I wanted to start off just highlighting some of the obvious outperformers and underperformers in the COVID health crisis. So as you can see on the slide, some of the bigger winners include tech, biotech, e-commerce, as well as streaming services.

 

[A chart titled ‘COVID Outperformers vs. Underperformers’, showing companies/sectors that have performed well during the COVID crisis (Netflix, Amazon, software, biotech) and companies/sectors that haven’t performed well (autos, retail REITs, hotels, retailers, airlines).]

 

Natalie: And we think that the benefits that they're enjoying are largely reflected in current valuations. On the flip side, stocks that have underperformed in this environment include leisure and travel, airlines, retail and real estate with retail tenants. And we think these sectors will take a bit longer to recover and there is significant uncertainty and as such we also think that current valuations largely reflect that situation currently. So where are we finding opportunities? One sector that we think is attractive currently is restaurants and in particular, quick service restaurants. Generally, these businesses have attractive business models that are capital light and franchised and are relatively defensive in the product that they sell, being food.

 

[A chart titled ‘Restaurant sales recovering’, showing that quick service restaurants suffered somewhat in late-March/early-April 2020, but have been recovering since then, while casual dining restaurants, over that same timeframe, were hit very hard initially, and have since made minor recoveries.]

 

Natalie: It's also been one of the hardest hit sectors in the COVID lockdown, and the valuations reflect that. So typically restaurants will do sales of 3% to 5% in a normal environment, and that has reversed quite sharply and down 30% to 50% for quick service and down as much as 80% to 90% for casual dining. We're seeing trends of stabilization throughout April, and that's largely due to the restaurants' ability to adapt and leverage their drive-through and delivery capabilities and also some return of customer demand. We think that sales are likely to accelerate further as economies start to reopen. The second sector is the auto-related sector. So globally, there's been a significant decline in miles driven in the range of 40% to 50% as employees are working from home and staying close to home.

 

[A chart titled ‘Driving Mobility Recovering’, showing how methods of transportation have changed in the US since the COVID crisis began. Driving has declined -30%, walking -44%, and transit -75%.]

 

Natalie: Similar to restaurant sales growth, we've seen an improvement throughout the month of April. And we think that once economies reopen, travel by car will be the preferred form of transport in order to maintain social distancing. We think fuel stations, auto repair shops, fleet managers are likely to see near-term benefits from these trends, while oil companies and auto companies may benefit over the longer term - however, in the near-term, they're experiencing supply issues that need to be worked out. Lastly, I wanted to touch on the gold sector. We believe that gold can continue to rally similar to what we've seen in the global financial crisis.

 

[A chart titled ‘Gold Equities Trading at a 5% Discount to Spot’, showing that gold is a good investment during periods of capital and operating issues.]

 

Natalie: And that's really because of the unprecedented amounts of stimulus that we're seeing today. And also the potential for more stimulus to come as gaps in the recovery are identified. If the recovery in the economy is swifter than expected, the stimulus could lead to inflation in the fullness of time, and gold is a good hedge in an inflationary environment. Lastly, as you can see on the slide, the equities are not currently reflecting the current spot price of gold and are trading at about a 5% discount. We believe that over time the gold price remains high at these levels and that as operations resume, that that discount can narrow. I should also mention that the environment that we're in currently is very dynamic and we are monitoring signposts and developments and trying to manage risk as best as we can, and the opportunities that we're seeing are constantly evolving.

 

[Soft music plays]

 

[The views expressed in this video are the personal views of Colum McKinley and Natalie Taylor and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this document should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this video are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change.

®The CIBC logo is a registered trademark of CIBC, used under license.

The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc.

Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

Transcript - Equities: Why invest now & which sectors?

 

[Soft music plays]

[Still photo of Colum McKinley]

[Onscreen text: Colum McKinley CIO, Global Equities, CIBC Asset Management]

 

Colum: As a result of COVID, 2020 has been a period of incredible uncertainty on many fronts. In our personal lives, we've worried about loved ones and the threat of COVID; in our work lives, overnight, many of us began working from home. And unfortunately for a large part of the population, jobs were temporarily lost. And so COVID'S impact has been incredibly broad and yet intertwined with all of our daily lives. So it's not surprising that this has led to uncertainty and volatility in financial markets. And we've seen and experienced that periods of heightened uncertainty can create significant opportunities. If you think back to the opportunity that came as a result of post the global financial crisis, that was one of the best buying opportunities that investors faced for quite some time.

 

[A chart titled ‘Long-term investors see through crisis’, showing the stock market steadily rising from 2009 to 2019, in spite of a series of international incidents.]

 

Colum: And to navigate today's environment, we have a couple of thoughts or pieces of advice that we think that investors should be considering. The first is using the expertise of your advisor.

 

[Shot of an investment advisor talking with two clients, followed by another shot of an investment advisor talking with two clients.]

 

Colum: Today is an environment where working closely with a professional that has a deep understanding of your needs and investment goals, and the time horizon that you have for your investments, that they will be best able to position your wealth for success in the future.

 

[Shot of an investment advisor sitting at a desk, looking at charts and typing numbers into a calculator, followed by a shot of an investment advisor talking with two clients, followed by a shot of an investment advisor sitting at a desk looking at a chart and typing on a laptop, followed by a shot of a couple sitting in their living room, talking as they pour over papers and work on a laptop, followed by a professional sitting at his desk, working on his financial plan.]

 

Colum: And the second is, we think that this is an environment where investors should think about the long term. The economic and corporate data that's being reported today is both dark and bleak. But that's not what's going to drive future returns. Governments and businesses are starting to look to the return to normal, get back to their day-to-day activities and business as it once was.

 

[Timelapse shot of a busy super highway, followed by a timelapse shot of a busy downtown intersection, followed by a timelapse shot of a busy city street at night, followed by a timelapse shot of a busy shopping mall.]

 

Colum: Governments have injected significant stimulus into the financial system that's going to help us back onto the path of recovery.

 

[An aerial shot of Parliament Hill in Ottawa, followed by an aerial shot looking up at the major skyscrapers in Toronto’s financial district, followed by a timelapse shot of a busy waterfront walkway with a beautiful, tree-filled park behind it.]

 

Colum: And we've seen again in the past that these types of environments create great opportunities for investors. If you think about post the global financial crisis, that was the longest bull market that investors had experienced in the history of investing. And even through that period there was incredible uncertainty. We faced natural disasters. We faced government shutdowns. We faced elections with uncertain outcomes and implications for economies and financial markets. And so what's really important is to focus on businesses that can navigate these periods of time. And so that's one of the key things that we have been focusing on, is in embedding our long term focusing in portfolios, is by focusing on the highest quality businesses. So we're looking for companies with strong liquidity and access to capital.

 

[A slide showing the logos of various fiscally strong companies, including CIBC, CP, Brookfield, BCE, Apple, RBC, TD Bank, Merck, Telus, Procter & Gamble, Starbucks, Microsoft and Magna.]

 

Colum: Businesses led by experienced and capable management teams that are positioned to take advantage of the uncertainty that we're seeing today. We're focusing on companies that have attractive dividends. They're generating strong cash flows. They're able to maintain those cash flows through this uncertainty. I think it's one of the things that's quite interesting about this environment. You can quite easily construct a portfolio with dividend yields of 4.5%, 5% or higher in some of the highest quality businesses in the Canadian marketplace. And if you think about long term returns, long term equity returns in the high single digits, if we can build portfolios with mid-single digit dividend yields, that's almost half of your future returns already locked in in the form of a cash flow. So we think that focusing on high quality businesses that have the capability to thrive and survive through this environment will be the key to success. I'm going to pass things over to Natalie now to focus on some of the areas that we're seeing specific opportunities.

 

[Still photo of Natalie Taylor.]

[Onscreen text: Natalie Taylor, Portfolio Manager, North American Equities, CIBC Asset Management]

 

Natalie: Thanks, Colum. So I wanted to start off just highlighting some of the obvious outperformers and underperformers in the COVID health crisis. So as you can see on the slide, some of the bigger winners include tech, biotech, e-commerce, as well as streaming services.

 

[A chart titled ‘COVID Outperformers vs. Underperformers’, showing companies/sectors that have performed well during the COVID crisis (Netflix, Amazon, software, biotech) and companies/sectors that haven’t performed well (autos, retail REITs, hotels, retailers, airlines).]

 

Natalie: And we think that the benefits that they're enjoying are largely reflected in current valuations. On the flip side, stocks that have underperformed in this environment include leisure and travel, airlines, retail and real estate with retail tenants. And we think these sectors will take a bit longer to recover and there is significant uncertainty and as such we also think that current valuations largely reflect that situation currently. So where are we finding opportunities? One sector that we think is attractive currently is restaurants and in particular, quick service restaurants. Generally, these businesses have attractive business models that are capital light and franchised and are relatively defensive in the product that they sell, being food.

 

[A chart titled ‘Restaurant sales recovering’, showing that quick service restaurants suffered somewhat in late-March/early-April 2020, but have been recovering since then, while casual dining restaurants, over that same timeframe, were hit very hard initially, and have since made minor recoveries.]

 

Natalie: It's also been one of the hardest hit sectors in the COVID lockdown, and the valuations reflect that. So typically restaurants will do sales of 3% to 5% in a normal environment, and that has reversed quite sharply and down 30% to 50% for quick service and down as much as 80% to 90% for casual dining. We're seeing trends of stabilization throughout April, and that's largely due to the restaurants' ability to adapt and leverage their drive-through and delivery capabilities and also some return of customer demand. We think that sales are likely to accelerate further as economies start to reopen. The second sector is the auto-related sector. So globally, there's been a significant decline in miles driven in the range of 40% to 50% as employees are working from home and staying close to home.

 

[A chart titled ‘Driving Mobility Recovering’, showing how methods of transportation have changed in the US since the COVID crisis began. Driving has declined -30%, walking -44%, and transit -75%.]

 

Natalie: Similar to restaurant sales growth, we've seen an improvement throughout the month of April. And we think that once economies reopen, travel by car will be the preferred form of transport in order to maintain social distancing. We think fuel stations, auto repair shops, fleet managers are likely to see near-term benefits from these trends, while oil companies and auto companies may benefit over the longer term - however, in the near-term, they're experiencing supply issues that need to be worked out. Lastly, I wanted to touch on the gold sector. We believe that gold can continue to rally similar to what we've seen in the global financial crisis.

 

[A chart titled ‘Gold Equities Trading at a 5% Discount to Spot’, showing that gold is a good investment during periods of capital and operating issues.]

 

Natalie: And that's really because of the unprecedented amounts of stimulus that we're seeing today. And also the potential for more stimulus to come as gaps in the recovery are identified. If the recovery in the economy is swifter than expected, the stimulus could lead to inflation in the fullness of time, and gold is a good hedge in an inflationary environment. Lastly, as you can see on the slide, the equities are not currently reflecting the current spot price of gold and are trading at about a 5% discount. We believe that over time the gold price remains high at these levels and that as operations resume, that that discount can narrow. I should also mention that the environment that we're in currently is very dynamic and we are monitoring signposts and developments and trying to manage risk as best as we can, and the opportunities that we're seeing are constantly evolving.

 

[Soft music plays]

 

[The views expressed in this video are the personal views of Colum McKinley and Natalie Taylor and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this document should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this video are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change.

®The CIBC logo is a registered trademark of CIBC, used under license.

The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc.

Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

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Un choc pour le système - Perspectives : avril 2020

Malgré les turbulences causées par COVID-19, nous sommes encouragés de voir que les banques centrales et les gouvernements ont réagi rapidement. Ils déploient des mesures extraordinaires pour stabiliser le système financier et atténuer le choc économique.

 

Transcription : Un choc pour le système - Perspectives : avril 2020

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Le titre s’affiche : Un choc pour le système - Perspectives : avril 2020]

[Texte à l’écran : 16 avril 2020]

[Texte : Luc de la Durantaye, Stratège en chef des placements et chef des investissements, Multiclasse d’actifs et gestion des devises, Gestion d’actifs CIBC]

Il est clair maintenant que l'économie mondiale sera en récession pour la première moitié de 2020, cela est dû évidemment à l'évolution de la pandémie et aux mesures qui ont été mises en place pour contrôler son expansion. Il est difficile de prévoir précisément au point de vue économique. Certes, on sera en récession en première moitié. Notre prévision est de voir une reprise économique en deuxième moitié de 2020. Et les hypothèses principales derrière cette prévision sont que les mesures préventives pour contrôler la pandémie auront un certain succès, et on pourra éventuellement en deuxième moitié de l'année 2020 réduire les pressions économiques causées par ces mesures et donc pouvoir soutenir une reprise économique en deuxième moitié de 2020. De plus, les banques centrales et les gouvernements à travers le monde ont injecté énormément de stimulus.

 

[Une image fixe de la Réserve fédérale américaine, suivie d’une image fixe du drapeau de l’Union européenne.]

 

Du jamais vu en fait. Et certes, ça pourra aussi aider à supporter l'économie en première moitié et contribuer à une reprise économique en deuxième moitié de 2020. Et l'ampleur de la reprise est toujours incertaine dépendamment du nombre de cas et de l’évolution du nombre de cas. Et s'il y a une deuxième vague d'infections, ça pourrait évidemment ralentir la reprise économique de 2020. Il y a encore un peu d'incertitude à ce niveau-là. Mais nous croyons que les mesures mises en place d'un point de vue médical et aussi d’un point de vue politique, fiscal et monétaire sont assez fortes pour assurer une reprise économique en deuxième moitié de 2020.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Le titre s’affiche : Stratégie de placement]

 

Les marchés financiers ont répondu violemment à l’étendue de la pandémie. Évidemment, ça a été une des corrections les plus rapides qu’on ait connues dans l’histoire des marchés financiers, et de ce fait, par exemple, ça a créé des meilleures conditions d'investissement pour un investisseur qui est capable de regarder 1 ou 2 ans à l’avance. Dans les marchés boursiers, la correction de 30 à 35 pour cent est une correction qui est habituellement typique dans le cas des récessions. Même chose au niveau du crédit et des obligations à haut rendement. Il y a des opportunités étant donné la correction qu’on a connue. Nous avions, dans les vidéos passées, recommandé d’avoir un peu de liquidités, et nous croyons qu’à ce niveau-ci les investisseurs seraient bien servis de commencer à utiliser ces liquidités pour prendre avantage des prix et de certaines aubaines dans les marchés financiers.

 

[Une image fixe de billets de diverses devises internationales.]

 

Finalement, nous avions recommandé aussi de maintenir de l’or. C'est un placement qui est très intéressant dans la mesure où les banques centrales continuent leur politique de maintenir des taux à zéro, et on continue de favoriser l’or comme un placement à l'intérieur de votre portefeuille… qui va aider à diversifier votre portefeuille.

 

[Une image fixe d’une pile de cinq pièces d’or, suivie d’une image fixe de plusieurs lingots d’or.]

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

 

[Le titre s’affiche : Devises]

 

Finalement, je ne peux pas passer sous silence les mouvements sur le marché des devises. Le dollar américain a connu une force considérable dans un environnement récessionnaire. C'est un mouvement qui est très typique. Cela a amené le dollar américain par contre à un niveau de surévaluation quand même assez élevé, et les mesures qui ont été mises en place par les banques centrales, particulièrement la Réserve fédérale, sont axées à réduire ou à ralentir la force du dollar américain, éventuellement elles auraient pour effet de déprécier le dollar américain. Donc, dans les placements, on fait attention à partir de ce niveau-ci au dollar américain, on pense que le dollar américain va faiblir par rapport à plusieurs devises mondiales, l'exception malheureusement peut-être pour un Canadien, pour l’instant du moins, c’est le dollar canadien. Le dollar canadien est tributaire du prix du pétrole. On connaît l’excédent, le surplus en termes de prix du volume de pétrole, et on devra attendre en deuxième moitié de l'année avant que les prix du pétrole puissent rebondir. Ce qui veut dire que le dollar canadien sera sous pression aussi pendant cette période-là, jusqu'à ce que les prix du pétrole se rétablissent à des niveaux plus élevés. Donc, patience avec le niveau du dollar canadien pour l'instant. On voit encore une certaine faiblesse du dollar canadien à court terme.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Mention juridique : Cette vidéo vise à donner des renseignements généraux et ne vise aucunement à vous donner des conseils financiers, de placement, fiscaux, juridiques ou comptables, et elle ne constitue ni une offre, ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres mentionnés. La situation personnelle et la conjoncture doivent être prises en compte dans une saine planification des placements. Toute personne voulant utiliser les renseignements contenus dans la présente vidéo doit d’abord consulter son conseiller. Sauf indication contraire, toutes les opinions et estimations figurant dans la présente vidéo datent du moment de sa publication et peuvent changer.

MDLe logo CIBC est une marque déposée de la Banque CIBC, utilisée sous licence.

Le matériel ou son contenu ne peut être reproduit ou distribué sans le consentement écrit explicite de Gestion d’actifs CIBC inc. Certains renseignements que nous vous avons fournis pourraient constituer des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques connus et non connus, des incertitudes et d’autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats ou les rendements réels diffèrent sensiblement des résultats ou des rendements futurs prévus explicitement ou implicitement dans lesdits énoncés prospectifs.]

Transcription : Un choc pour le système - Perspectives : avril 2020

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Le titre s’affiche : Un choc pour le système - Perspectives : avril 2020]

[Texte à l’écran : 16 avril 2020]

[Texte : Luc de la Durantaye, Stratège en chef des placements et chef des investissements, Multiclasse d’actifs et gestion des devises, Gestion d’actifs CIBC]

Il est clair maintenant que l'économie mondiale sera en récession pour la première moitié de 2020, cela est dû évidemment à l'évolution de la pandémie et aux mesures qui ont été mises en place pour contrôler son expansion. Il est difficile de prévoir précisément au point de vue économique. Certes, on sera en récession en première moitié. Notre prévision est de voir une reprise économique en deuxième moitié de 2020. Et les hypothèses principales derrière cette prévision sont que les mesures préventives pour contrôler la pandémie auront un certain succès, et on pourra éventuellement en deuxième moitié de l'année 2020 réduire les pressions économiques causées par ces mesures et donc pouvoir soutenir une reprise économique en deuxième moitié de 2020. De plus, les banques centrales et les gouvernements à travers le monde ont injecté énormément de stimulus.

 

[Une image fixe de la Réserve fédérale américaine, suivie d’une image fixe du drapeau de l’Union européenne.]

 

Du jamais vu en fait. Et certes, ça pourra aussi aider à supporter l'économie en première moitié et contribuer à une reprise économique en deuxième moitié de 2020. Et l'ampleur de la reprise est toujours incertaine dépendamment du nombre de cas et de l’évolution du nombre de cas. Et s'il y a une deuxième vague d'infections, ça pourrait évidemment ralentir la reprise économique de 2020. Il y a encore un peu d'incertitude à ce niveau-là. Mais nous croyons que les mesures mises en place d'un point de vue médical et aussi d’un point de vue politique, fiscal et monétaire sont assez fortes pour assurer une reprise économique en deuxième moitié de 2020.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Le titre s’affiche : Stratégie de placement]

 

Les marchés financiers ont répondu violemment à l’étendue de la pandémie. Évidemment, ça a été une des corrections les plus rapides qu’on ait connues dans l’histoire des marchés financiers, et de ce fait, par exemple, ça a créé des meilleures conditions d'investissement pour un investisseur qui est capable de regarder 1 ou 2 ans à l’avance. Dans les marchés boursiers, la correction de 30 à 35 pour cent est une correction qui est habituellement typique dans le cas des récessions. Même chose au niveau du crédit et des obligations à haut rendement. Il y a des opportunités étant donné la correction qu’on a connue. Nous avions, dans les vidéos passées, recommandé d’avoir un peu de liquidités, et nous croyons qu’à ce niveau-ci les investisseurs seraient bien servis de commencer à utiliser ces liquidités pour prendre avantage des prix et de certaines aubaines dans les marchés financiers.

 

[Une image fixe de billets de diverses devises internationales.]

 

Finalement, nous avions recommandé aussi de maintenir de l’or. C'est un placement qui est très intéressant dans la mesure où les banques centrales continuent leur politique de maintenir des taux à zéro, et on continue de favoriser l’or comme un placement à l'intérieur de votre portefeuille… qui va aider à diversifier votre portefeuille.

 

[Une image fixe d’une pile de cinq pièces d’or, suivie d’une image fixe de plusieurs lingots d’or.]

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

 

[Le titre s’affiche : Devises]

 

Finalement, je ne peux pas passer sous silence les mouvements sur le marché des devises. Le dollar américain a connu une force considérable dans un environnement récessionnaire. C'est un mouvement qui est très typique. Cela a amené le dollar américain par contre à un niveau de surévaluation quand même assez élevé, et les mesures qui ont été mises en place par les banques centrales, particulièrement la Réserve fédérale, sont axées à réduire ou à ralentir la force du dollar américain, éventuellement elles auraient pour effet de déprécier le dollar américain. Donc, dans les placements, on fait attention à partir de ce niveau-ci au dollar américain, on pense que le dollar américain va faiblir par rapport à plusieurs devises mondiales, l'exception malheureusement peut-être pour un Canadien, pour l’instant du moins, c’est le dollar canadien. Le dollar canadien est tributaire du prix du pétrole. On connaît l’excédent, le surplus en termes de prix du volume de pétrole, et on devra attendre en deuxième moitié de l'année avant que les prix du pétrole puissent rebondir. Ce qui veut dire que le dollar canadien sera sous pression aussi pendant cette période-là, jusqu'à ce que les prix du pétrole se rétablissent à des niveaux plus élevés. Donc, patience avec le niveau du dollar canadien pour l'instant. On voit encore une certaine faiblesse du dollar canadien à court terme.

 

[Musique douce jouant en arrière-plan]

[Mention juridique : Cette vidéo vise à donner des renseignements généraux et ne vise aucunement à vous donner des conseils financiers, de placement, fiscaux, juridiques ou comptables, et elle ne constitue ni une offre, ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres mentionnés. La situation personnelle et la conjoncture doivent être prises en compte dans une saine planification des placements. Toute personne voulant utiliser les renseignements contenus dans la présente vidéo doit d’abord consulter son conseiller. Sauf indication contraire, toutes les opinions et estimations figurant dans la présente vidéo datent du moment de sa publication et peuvent changer.

MDLe logo CIBC est une marque déposée de la Banque CIBC, utilisée sous licence.

Le matériel ou son contenu ne peut être reproduit ou distribué sans le consentement écrit explicite de Gestion d’actifs CIBC inc. Certains renseignements que nous vous avons fournis pourraient constituer des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques connus et non connus, des incertitudes et d’autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats ou les rendements réels diffèrent sensiblement des résultats ou des rendements futurs prévus explicitement ou implicitement dans lesdits énoncés prospectifs.]

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Equity investing: Lessons learned and current opportunities

Colum McKinley, CIO, Global Equities, CIBC Asset Management, discusses the importance of dividends, and why he sees current value in Canadian banks and REITs.

 

Equity Investing: Lessons Learned & Current Opportunities

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Equity Investing: Lessons Learned & Current Opportunities]

[Onscreen Text: April 9, 2020]

[Onscreen Text: Colum McKinley, CIO, Global Equities, CIBC Asset Management]

 

Global economies, financial markets, even our own daily lives are experiencing substantial disruption as a result of COVID-19. The world is coping with a significant and important issue. As long-term investors we want to obsessively worry about the risks in the near-term but remember the important lessons of financial history. And history has shown us over and over again that these periods of uncertainty, volatility, and angst ultimately, in the fullness of time, appear to be buying opportunities.

 

[A still image of people walking on a city street wearing masks, follow by a sign on a store door that reads ‘we are closed’, followed by an image of a US dollar bill with president wearing a mask, followed by a black and white image of depression-era people gathered together, followed by an image of a man standing in front of a wall-sized graphic showing changes in the stock market.]

 

I am very fond of Buffett’s old adage to “be greedy when others are fearful”. Fear remains very high today. We expect that in the coming months economic data and corporate operating results will deteriorate substantially. In meetings with business leaders they’re telling us that visibility in the near-term remains low. If we stopped there then this would be a bleak story but positives are happening in the background that should be providing investors hope for the longer-term. The battle against covid-19 continues to focus on flattening the curve, or slowing the growth of the number of new cases reported each day.

 

[A still image of a masked woman in a medical lab putting a liquid solution into a beaker, followed by an image of a mother and child, each wearing masks, and applying hand sanitizer, followed by an image of a man washing his hands.]

 

An important positive is the adoption of self-isolation or quarantine that is occurring around the world.

 

[A still image of a masked young woman staring out her window, followed by an image of a masked young child looking out his living room window, holding a sign that reads ‘#stayathome’.]

 

We have witnessed that strategy deliver results in other countries. Even now we are starting see progress in flattening the curve in many countries around the world.

 

[A still image of a hospital room, with a patient lying in a bed, being shown information to him on a tablet by his doctor.]

The great personal sacrifice we are all making is working. We continue to monitor this closely and we expect to eventually see a thawing of the restrictions and constraints on the broader economy. At the same time, central banks and governments have unleashed an unprecedent amount of stimulus into the economy.

 

[A still image of the Legislative Assembly of Ontario building, followed by an image of the Bank of London, followed by an image of the US Federal Reserve.]

 

In fact, they continue to demonstrate through their actions that they are prepared to do anything and everything needed to backstop the economy and provide liquidity into the financial system.

 

[A still image of a sign reading ‘Wall St.’, followed by a close-up image of Wilfrid Laurier’s face on a $5 bill.]

 

Once we get back to our normal lives, an incredible amount of pent up demand will exist. The stimulus and liquidity support will help the economy quickly regain its footing.

 

[A still image of a crowd at a concert, followed by an image of three men watching a soccer game at a sports bar, followed by an image of a happy group of people at a restaurant.]

 

In the midst of the crisis, investors are best to consider the old Gretzky advice of “skating to where the puck is going to be”. While calling a market at bottom is always difficult, we remain confident that looking out a year or two from now we’ll reflect back on today’s prices as a buying opportunity. And we want to ensure that we use this volatility and crisis to our advantage.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Importance of dividends]

 

It’s in times like this that we are reminded of the importance of dividends to equity investors. Dividends are an incredibly significant source of return for equity investors. In the ten years ended December 31, 2019, the compound annual total return of the S&P/TSX Composite index was 6.9%. Approximately half of that total return was attributable to dividends. For equity investors, dividends represent the proverbial bird in hand. As markets have fallen, yields have increased. Many of the best companies in Canada today are providing yields in the high single digits. Buying today allows us to lock in these yields. This is very similar to the opportunity that existed in the global financial crisis. Banks have traditionally been a source of attractive dividends for Canadian investors. They have diversified businesses, they have strong management teams, and solid capital positions. They are expected to be a continued source of strong dividends for investors. In the near-term, bank earnings will be clearly challenged. Banks are a levered play on the economy. And as we witness the short-term deterioration of the economy, it’ll affect the profitability of these businesses. As a result, their dividend payout ratios will rise. Again, turning to history as a useful guide to today’s environment: since 1980, payout ratios rose above 100% only two times. The first was in 1987 when the big six reported negative earnings. And the second in 1992 when earnings declined by 60%. In both those periods the big six did not cut their dividends. In our analysis of the banks we have generated meaningfully stressed scenarios. We expect that the banks will be able to maintain their current dividends. And for investors that provides a stable and attractive dividend in a low bond yield environment. In addition, investors will benefit from the capital appreciation once markets and economies stabilize.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Real Estate Investment Trust Units (REITs)]

 

Another source of attractive yield and an area of opportunity today is the REITs. Real Estate Investment Trusts own a variety of buildings and property, including apartments, offices, retail malls, and industrial units.

 

[A still image of a building under construction, followed by an image of a row of apartment buildings, followed by an image of a condo, followed by an image of an industrial shipping building.]

 

These are hard assets that are foundational to the economy.

 

[An image of a happy family sitting at their front porch.]

 

In addition, the cashflows are governed by contractual relationships in the form of leases.

 

[A still image of a close-up of a person putting their signature on a contract, followed by an image of a couple signing a lease.]

 

Over the last ten years to December 31, 2019, the S&P/TSX real estate sub-index has outperformed the composite, delivering a total return of 10.3%. Much like other parts of the market, these stocks have experienced substantial volatility recently.

 

[A graph shows the S&P/TSX Real Estate Sub-index on a monthly basis from 2010 until now. It shows a steady rise over that period, from 1500 points to 4000 points, until a recent, very sharp decline to 2000 points.]

 

This is creating opportunities. In today’s environment, REIT operating results will be affected. REITs are working with their tenants to provide relief in the short-term. Many are reducing or outright deferring rents for 2 – 3 months. As long-term investors, we look at these buildings that will provide monthly cash flow for 50, 60 years or more. 50 years is 600 monthly payments. While reducing or foregoing 2 or 3 months in the near-term will effect their short-term results it doesn’t meaningfully have changed the long-term value of these buildings. Yet recently REIT valuations have declined meaningfully, with many down in excess of 40% from their highs. In today’s environment they’re providing dividend yields in the high single digits, and very very attractive valuations for solid businesses.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Attractive valuations]

 

Our portfolios are made up of high quality, blue chip businesses. Today, we are seeing the opportunity to add to these businesses at very attractive valuations. Our continued work and recent conversations have left us with higher conviction of the ability of these companies to navigate and survive this uncertainty. We know from past experience we will at some point look back at the current world as a buying opportunity. We continue to be ever vigilant about managing risks while ensuring that we don’t waste this crisis and the opportunity that it is presenting.

 

[Soft music playing in background]

 

[Disclaimer: The views expressed in this video are the personal views of Colum McKinley and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this video should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this video are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change.

®The CIBC logo is a registered trademark of CIBC, used under license.

The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc.

Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

Equity Investing: Lessons Learned & Current Opportunities

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Equity Investing: Lessons Learned & Current Opportunities]

[Onscreen Text: April 9, 2020]

[Onscreen Text: Colum McKinley, CIO, Global Equities, CIBC Asset Management]

 

Global economies, financial markets, even our own daily lives are experiencing substantial disruption as a result of COVID-19. The world is coping with a significant and important issue. As long-term investors we want to obsessively worry about the risks in the near-term but remember the important lessons of financial history. And history has shown us over and over again that these periods of uncertainty, volatility, and angst ultimately, in the fullness of time, appear to be buying opportunities.

 

[A still image of people walking on a city street wearing masks, follow by a sign on a store door that reads ‘we are closed’, followed by an image of a US dollar bill with president wearing a mask, followed by a black and white image of depression-era people gathered together, followed by an image of a man standing in front of a wall-sized graphic showing changes in the stock market.]

 

I am very fond of Buffett’s old adage to “be greedy when others are fearful”. Fear remains very high today. We expect that in the coming months economic data and corporate operating results will deteriorate substantially. In meetings with business leaders they’re telling us that visibility in the near-term remains low. If we stopped there then this would be a bleak story but positives are happening in the background that should be providing investors hope for the longer-term. The battle against covid-19 continues to focus on flattening the curve, or slowing the growth of the number of new cases reported each day.

 

[A still image of a masked woman in a medical lab putting a liquid solution into a beaker, followed by an image of a mother and child, each wearing masks, and applying hand sanitizer, followed by an image of a man washing his hands.]

 

An important positive is the adoption of self-isolation or quarantine that is occurring around the world.

 

[A still image of a masked young woman staring out her window, followed by an image of a masked young child looking out his living room window, holding a sign that reads ‘#stayathome’.]

 

We have witnessed that strategy deliver results in other countries. Even now we are starting see progress in flattening the curve in many countries around the world.

 

[A still image of a hospital room, with a patient lying in a bed, being shown information to him on a tablet by his doctor.]

The great personal sacrifice we are all making is working. We continue to monitor this closely and we expect to eventually see a thawing of the restrictions and constraints on the broader economy. At the same time, central banks and governments have unleashed an unprecedent amount of stimulus into the economy.

 

[A still image of the Legislative Assembly of Ontario building, followed by an image of the Bank of London, followed by an image of the US Federal Reserve.]

 

In fact, they continue to demonstrate through their actions that they are prepared to do anything and everything needed to backstop the economy and provide liquidity into the financial system.

 

[A still image of a sign reading ‘Wall St.’, followed by a close-up image of Wilfrid Laurier’s face on a $5 bill.]

 

Once we get back to our normal lives, an incredible amount of pent up demand will exist. The stimulus and liquidity support will help the economy quickly regain its footing.

 

[A still image of a crowd at a concert, followed by an image of three men watching a soccer game at a sports bar, followed by an image of a happy group of people at a restaurant.]

 

In the midst of the crisis, investors are best to consider the old Gretzky advice of “skating to where the puck is going to be”. While calling a market at bottom is always difficult, we remain confident that looking out a year or two from now we’ll reflect back on today’s prices as a buying opportunity. And we want to ensure that we use this volatility and crisis to our advantage.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Importance of dividends]

 

It’s in times like this that we are reminded of the importance of dividends to equity investors. Dividends are an incredibly significant source of return for equity investors. In the ten years ended December 31, 2019, the compound annual total return of the S&P/TSX Composite index was 6.9%. Approximately half of that total return was attributable to dividends. For equity investors, dividends represent the proverbial bird in hand. As markets have fallen, yields have increased. Many of the best companies in Canada today are providing yields in the high single digits. Buying today allows us to lock in these yields. This is very similar to the opportunity that existed in the global financial crisis. Banks have traditionally been a source of attractive dividends for Canadian investors. They have diversified businesses, they have strong management teams, and solid capital positions. They are expected to be a continued source of strong dividends for investors. In the near-term, bank earnings will be clearly challenged. Banks are a levered play on the economy. And as we witness the short-term deterioration of the economy, it’ll affect the profitability of these businesses. As a result, their dividend payout ratios will rise. Again, turning to history as a useful guide to today’s environment: since 1980, payout ratios rose above 100% only two times. The first was in 1987 when the big six reported negative earnings. And the second in 1992 when earnings declined by 60%. In both those periods the big six did not cut their dividends. In our analysis of the banks we have generated meaningfully stressed scenarios. We expect that the banks will be able to maintain their current dividends. And for investors that provides a stable and attractive dividend in a low bond yield environment. In addition, investors will benefit from the capital appreciation once markets and economies stabilize.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Real Estate Investment Trust Units (REITs)]

 

Another source of attractive yield and an area of opportunity today is the REITs. Real Estate Investment Trusts own a variety of buildings and property, including apartments, offices, retail malls, and industrial units.

 

[A still image of a building under construction, followed by an image of a row of apartment buildings, followed by an image of a condo, followed by an image of an industrial shipping building.]

 

These are hard assets that are foundational to the economy.

 

[An image of a happy family sitting at their front porch.]

 

In addition, the cashflows are governed by contractual relationships in the form of leases.

 

[A still image of a close-up of a person putting their signature on a contract, followed by an image of a couple signing a lease.]

 

Over the last ten years to December 31, 2019, the S&P/TSX real estate sub-index has outperformed the composite, delivering a total return of 10.3%. Much like other parts of the market, these stocks have experienced substantial volatility recently.

 

[A graph shows the S&P/TSX Real Estate Sub-index on a monthly basis from 2010 until now. It shows a steady rise over that period, from 1500 points to 4000 points, until a recent, very sharp decline to 2000 points.]

 

This is creating opportunities. In today’s environment, REIT operating results will be affected. REITs are working with their tenants to provide relief in the short-term. Many are reducing or outright deferring rents for 2 – 3 months. As long-term investors, we look at these buildings that will provide monthly cash flow for 50, 60 years or more. 50 years is 600 monthly payments. While reducing or foregoing 2 or 3 months in the near-term will effect their short-term results it doesn’t meaningfully have changed the long-term value of these buildings. Yet recently REIT valuations have declined meaningfully, with many down in excess of 40% from their highs. In today’s environment they’re providing dividend yields in the high single digits, and very very attractive valuations for solid businesses.

 

[Soft music playing in background]

[Title reads: Attractive valuations]

 

Our portfolios are made up of high quality, blue chip businesses. Today, we are seeing the opportunity to add to these businesses at very attractive valuations. Our continued work and recent conversations have left us with higher conviction of the ability of these companies to navigate and survive this uncertainty. We know from past experience we will at some point look back at the current world as a buying opportunity. We continue to be ever vigilant about managing risks while ensuring that we don’t waste this crisis and the opportunity that it is presenting.

 

[Soft music playing in background]

 

[Disclaimer: The views expressed in this video are the personal views of Colum McKinley and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this video should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this video are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change.

®The CIBC logo is a registered trademark of CIBC, used under license.

The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc.

Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

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How to stay balanced in volatile markets

While the current volatility is unsettling, it’s important to remain calm and focus on the long term. Craig Jerusalim, Senior Portfolio Manager, CIBC Asset Management, provides insights on navigating the current market situation.

 

How to Stay Balanced in Volatile Markets

[Soft music plays]

 

[Onscreen Text: Craig Jerusalim, Portfolio Manager, Canadian Equities, CIBC Asset Management]

 

Craig: Markets are really experiencing some unprecedented moves right now. The drop in oil, 20 to 30 percent in one day. The drawdown in the broad indices is really unprecedented in the scale and the speed of which it's dropped. And the problem right now is no one can give definitive answers, definitive answers of when the Coronavirus is going to be cured or when the imminent recession is going to come or not come. And it's really that fear of the unknown that is causing some market participants to panic. And there's no answer that I can give to fully allay fears of an imminent V-shaped bounce back, because no one knows for certain that that's what's going to happen.

 

Advice for clients really has to be in line with what you feel comfortable, what risk you feel comfortable taking on. However, don't try and time the market. All the evidence we've seen over history is that investors are really poor at getting out as the market is dropping and then getting back in when the market's rebounding. There's really only one mistake an investor can make throughout the history of investing, and that's selling at the bottom. If you miss just the 20 best days over the past 20 years, you would've wiped out 100 percent of your returns over that time period for the TSX. So instead, be comfortable with your asset allocation and be able to perhaps either dollar cost average in or dollar cost average out to help alleviate some of those fears.

 

[Onscreen Title: The importance of long-term investing]

 

Craig: Today's market price is probably not the low, tomorrow's low probably won't be the cycle low either, but we don't know when that rebound is going to happen. And there are a number of differences between the situation today and the situation in 2009, for example, during the financial crisis.

 

Today, there's a factor, the Coronavirus, that is causing people to just tighten up and cause people to not go out and spend, not travel. And that's causing a short-term demand impact. However, unlike in 2008 and 2009, there's not massive fraud in the system. There's not excesses in valuations or any bubbles forming. The U.S. consumer, for example, is much healthier today than they were in 2008. Saving rates are high. Debt service ratios are low. Unemployment is extremely low. So, there's reasons to believe that there's going to be some sort of built up demand that will come back to the market when those fears alleviate. We also know that interest rates are extremely low at all-time record lows and that the federal government is there for monetary and fiscal stimulus, as well as many other countries around the world that are going to be throwing everything they can at this economy to get it moving again. We don't know when that's going to happen, but we know we want to be positioned for it. So, we're not throwing out the babies with the bathwater or using the opportunity to high-grade portfolios to move to the highest quality companies, to be best positioned for that rebound when it happens.

 

[Onscreen Title: Portfolio positioning]

 

Craig: There's two sets of assets that we need to think about. The asset where the allocation is a little bit more flexible, where you could raise cash and you can move more defensive. And there's another set of assets that are going to stay fully invested. And that's the money that we're managing for clients, for the money that's staying fully invested in mutual funds, for example, we're not sitting on our hands and doing nothing.

 

[Onscreen Text: Five indicators we are watching in our portfolios]

 

Craig: There's five things that we're doing within those funds.

 

[Onscreen Text: 1. Look at company balance sheets]

 

Craig: The first is looking at balance sheets. Any company that is at risk in the short term, due to their leverage, is something that needs to be taken out of the portfolios. We have to be invested in the companies that can use this market disruption to their advantage as opposed to it causing risks from an ongoing basis.

 

[Onscreen Text: 2. Identify potential switch trades]

 

Craig: The second thing is we're looking for switch trades, which companies with similar exposures are down more than others because right now everything is moving lower. But at different paces. So, we're looking for the switch trades in the portfolio.

 

[Onscreen Text: 3. Look for overreaction in company shares]

 

Craig: The third thing is we're looking for companies that have just overreacted: which companies have are discounting a worst case scenario, recession, even though the cash flows are still recurring and ongoing.

 

Craig: The fourth is we're looking for the opportunities in the companies that have recurring earnings, that have domestic focused earnings, because we think that Canada is going to be less impacted than some other emerging markets around the world. We're looking for the companies that we know where their next dollar is going to come from. Think about all the companies whose bills you receive every month that you're going to continue to pay. Those are the telcos and the utility companies.

 

Craig: We're starting to sharpen our pencil on those cyclical companies. The companies that are down the most now but are likely to snap back at the time when the stimulus and the recovery begins. We're too early at this stage, but sharpening the pencil and getting ready for that rebound is important.

 

[Onscreen Text: The views expressed in this video are the personal views of Craig Jerusalim and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this document should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this document are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change. ®The CIBC logo is a registered trademark of the Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC), used under license. The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc. Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

How to Stay Balanced in Volatile Markets

[Soft music plays]

 

[Onscreen Text: Craig Jerusalim, Portfolio Manager, Canadian Equities, CIBC Asset Management]

 

Craig: Markets are really experiencing some unprecedented moves right now. The drop in oil, 20 to 30 percent in one day. The drawdown in the broad indices is really unprecedented in the scale and the speed of which it's dropped. And the problem right now is no one can give definitive answers, definitive answers of when the Coronavirus is going to be cured or when the imminent recession is going to come or not come. And it's really that fear of the unknown that is causing some market participants to panic. And there's no answer that I can give to fully allay fears of an imminent V-shaped bounce back, because no one knows for certain that that's what's going to happen.

 

Advice for clients really has to be in line with what you feel comfortable, what risk you feel comfortable taking on. However, don't try and time the market. All the evidence we've seen over history is that investors are really poor at getting out as the market is dropping and then getting back in when the market's rebounding. There's really only one mistake an investor can make throughout the history of investing, and that's selling at the bottom. If you miss just the 20 best days over the past 20 years, you would've wiped out 100 percent of your returns over that time period for the TSX. So instead, be comfortable with your asset allocation and be able to perhaps either dollar cost average in or dollar cost average out to help alleviate some of those fears.

 

[Onscreen Title: The importance of long-term investing]

 

Craig: Today's market price is probably not the low, tomorrow's low probably won't be the cycle low either, but we don't know when that rebound is going to happen. And there are a number of differences between the situation today and the situation in 2009, for example, during the financial crisis.

 

Today, there's a factor, the Coronavirus, that is causing people to just tighten up and cause people to not go out and spend, not travel. And that's causing a short-term demand impact. However, unlike in 2008 and 2009, there's not massive fraud in the system. There's not excesses in valuations or any bubbles forming. The U.S. consumer, for example, is much healthier today than they were in 2008. Saving rates are high. Debt service ratios are low. Unemployment is extremely low. So, there's reasons to believe that there's going to be some sort of built up demand that will come back to the market when those fears alleviate. We also know that interest rates are extremely low at all-time record lows and that the federal government is there for monetary and fiscal stimulus, as well as many other countries around the world that are going to be throwing everything they can at this economy to get it moving again. We don't know when that's going to happen, but we know we want to be positioned for it. So, we're not throwing out the babies with the bathwater or using the opportunity to high-grade portfolios to move to the highest quality companies, to be best positioned for that rebound when it happens.

 

[Onscreen Title: Portfolio positioning]

 

Craig: There's two sets of assets that we need to think about. The asset where the allocation is a little bit more flexible, where you could raise cash and you can move more defensive. And there's another set of assets that are going to stay fully invested. And that's the money that we're managing for clients, for the money that's staying fully invested in mutual funds, for example, we're not sitting on our hands and doing nothing.

 

[Onscreen Text: Five indicators we are watching in our portfolios]

 

Craig: There's five things that we're doing within those funds.

 

[Onscreen Text: 1. Look at company balance sheets]

 

Craig: The first is looking at balance sheets. Any company that is at risk in the short term, due to their leverage, is something that needs to be taken out of the portfolios. We have to be invested in the companies that can use this market disruption to their advantage as opposed to it causing risks from an ongoing basis.

 

[Onscreen Text: 2. Identify potential switch trades]

 

Craig: The second thing is we're looking for switch trades, which companies with similar exposures are down more than others because right now everything is moving lower. But at different paces. So, we're looking for the switch trades in the portfolio.

 

[Onscreen Text: 3. Look for overreaction in company shares]

 

Craig: The third thing is we're looking for companies that have just overreacted: which companies have are discounting a worst case scenario, recession, even though the cash flows are still recurring and ongoing.

 

Craig: The fourth is we're looking for the opportunities in the companies that have recurring earnings, that have domestic focused earnings, because we think that Canada is going to be less impacted than some other emerging markets around the world. We're looking for the companies that we know where their next dollar is going to come from. Think about all the companies whose bills you receive every month that you're going to continue to pay. Those are the telcos and the utility companies.

 

Craig: We're starting to sharpen our pencil on those cyclical companies. The companies that are down the most now but are likely to snap back at the time when the stimulus and the recovery begins. We're too early at this stage, but sharpening the pencil and getting ready for that rebound is important.

 

[Onscreen Text: The views expressed in this video are the personal views of Craig Jerusalim and should not be taken as the views of CIBC Asset Management Inc. This video is provided for general informational purposes only and does not constitute financial, investment, tax, legal or accounting advice nor does it constitute an offer or solicitation to buy or sell any securities referred to. Individual circumstances and current events are critical to sound investment planning; anyone wishing to act on this document should consult with his or her advisor. All opinions and estimates expressed in this document are as of the date of publication unless otherwise indicated, and are subject to change. ®The CIBC logo is a registered trademark of the Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC), used under license. The material and/or its contents may not be reproduced without the express written consent of CIBC Asset Management Inc. Certain information that we have provided to you may constitute “forward-looking” statements. These statements involve known and unknown risks, uncertainties and other factors that may cause the actual results or achievements to be materially different than the results, performance or achievements expressed or implied in the forward-looking statements.]

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