L’évolution rapide de la situation en Ukraine suscite l’inquiétude de nombreux investisseurs pour diverses raisons. Bien que cette crise ait ébranlé les marchés financiers mondiaux, l’histoire nous montre que les marchés ont tendance à rebondir après de tels événements. Les événements actuels et la volatilité qui en découle peuvent être déconcertants à court terme. Or, ils rappellent aux investisseurs l’importance de conserver leur vision à long terme et de diversifier leur portefeuille en répartissant le potentiel de risque entre plusieurs secteurs, régions et même tailles d’entreprise.
Les répercussions économiques de la crise en Ukraine demeurent incertaines, mais nous savons que les sanctions liées à la crise nuiront au commerce international. Ces répercussions devraient être faibles, étant donné que la Russie représente moins de 2 % de l’économie mondiale et qu’elle n’est pas très bien intégrée à l’économie mondiale. L’effet indirect se fera probablement sentir sous la forme d’une hausse des prix des marchandises, dont les produits énergétiques et alimentaires. La Russie est un important producteur et exportateur de nombreuses marchandises. Cette hausse des prix aura une incidence négative sur la croissance et l’inflation et pourrait affecter les dépenses des sociétés et des particuliers.
Face à l’incertitude, il est souvent préférable de résister à l’envie de modifier ses placements plutôt que de réagir aux événements du jour qui peuvent changer rapidement.
Les perspectives des actifs canadiens sont relativement favorables dans le présent contexte. Le Canada est très loin de la région touchée. Et son exposition à la Russie est très petite. En tant qu’exportateur de marchandises, le Canada verra sa balance commerciale favorisée par la hausse des prix des marchandises. La composition du marché boursier canadien est avantageuse, car elle comporte des actions à dividendes élevés, et des actions des secteurs de l’énergie et des marchandises. Les obligations du gouvernement du Canada sont de première qualité et peuvent être attrayantes pour les investisseurs étrangers dans ce type de contexte. De plus, le dollar canadien est quelque peu sous-évalué et soutenu, dans une certaine mesure, par la hausse des prix des marchandises.
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