UBS Group AG a accepté d’acheter la banque suisse en difficulté Credit Suisse Group AG. Les difficultés financières de Credit Suisse ont soulevé des inquiétudes quant à une éventuelle contagion au sein du système financier mondial. Les gouvernements, les banques centrales et les grandes banques interviennent pour éviter d’autres dégâts.
- UBS achète Credit Suisse. Compte tenu des défis que doit relever Credit Suisse et des problèmes que cela pourrait créer pour le reste du système financier européen, UBS a accepté d’acheter Credit Suisse pour 3,2 G$ US. Dans le cadre de cette entente, la Banque nationale suisse a consenti un prêt de 108 G$ US pour soutenir l’acquisition.
- Le titre de Credit Suisse s’est effondré. Le titre de Credit Suisse a chuté considérablement la semaine dernière après que son principal actionnaire a refusé d’injecter plus de capitaux dans la société. Dans un même temps, la direction a constaté d’importantes lacunes dans ses rapports financiers.
- D’autres banques subissent des pressions. Des petites banques régionales américaines se sont retrouvées sous pression, notamment la Silicon Valley Bank (SVB) et la First Republic Bank, cette dernière ayant reçu 30 G$ US de 11 banques américaines. La SVB a enregistré une forte augmentation des retraits, ce qui l’a conduite à une mise sous séquestre.
- Aide à la liquidité. Dimanche, six grandes banques centrales, dont celles du Canada et des États-Unis, ont convenu de faire passer la fréquence des swaps en dollars américains d’hebdomadaire à quotidienne. Elles espèrent que cette décision procurera davantage de liquidité au système financier.
- Les craintes de contagion persistent. Hier, les marchés boursiers étaient encore perturbés, les investisseurs craignant que ces difficultés se propagent à d’autres banques et fassent entrer l’économie mondiale en récession. Les problèmes sont en grande partie attribuables à la forte hausse des taux d’intérêt, qui a fait baisser la valeur des titres à revenu fixe à long terme.
Nous suivons l’évolution du système financier mondial. Les banques canadiennes ont tendance à être relativement plus réfractaires au risque que certaines banques mondiales, et elles sont très réglementées et bien capitalisées.
N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions sur l’incidence des difficultés du système financier sur votre portefeuille de placements.