La Banque du Canada (BdC) a relevé son taux du financement à un jour de 25 points de base (pb) aujourd’hui, le portant à 5,0 %. Cette hausse était attendue par les marchés financiers, car la demande excédentaire et l’inflation de base se sont révélées plus persistantes qu’espéré. Par conséquent, les Canadiens devraient s’attendre à ce que l’inflation reste plus élevée plus longtemps que prévu avant de commencer à se rapprocher du taux cible de 2 %.
Marchés des capitaux CIBC confirme que le communiqué de la Banque du Canada publié aujourd’hui laisse croire qu’il y a un risque qu’une autre hausse de taux soit décrétée après l’été. Toutefois, les prévisions de croissance du PIB ne sont pas aussi faibles qu’elles l’ont été dans le passé. À l’heure actuelle, la croissance du PIB devrait s’établir à 1,5 % au troisième trimestre et la croissance sur un an devrait être de 1,8 % en 2023 et de 1,2 % en 2024, ce qui est supérieur aux prévisions précédentes. Pour cette raison, Marchés des capitaux CIBC estime que l’économie pourrait afficher un rendement inférieur à celui prévu par la Banque et que le taux de financement à un jour devrait rester inchangé pendant le reste de l’année.
Comme le relèvement des taux d’intérêt par la Banque du Canada était attendu, il semble que les données d’aujourd’hui sur l’inflation selon l’IPC aux États-Unis aient eu une plus grande incidence sur les actions canadiennes que la hausse des taux. Selon Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuille principal, actions, à Gestion d’actifs CIBC, « les actions canadiennes, résilientes, ne ressentent pas encore toutes les répercussions des neuf hausses de taux précédentes, mais elles ne pourront pas ignorer indéfiniment le resserrement des conditions financières ».
M. Jerusalim confirme que « l’économie canadienne est deux fois plus sensible aux taux que celle de nos voisins du Sud ». Cela s’explique probablement par les prêts hypothécaires à plus court terme au Canada et par le fait que le marché de l’habitation représente un pourcentage important du PIB canadien. C’est aussi pourquoi le risque lié à l’habitation demeure au centre des préoccupations de la Banque du Canada. « La décision d’aujourd’hui pèsera probablement sur les sociétés de croissance chères qui affichent des flux de trésorerie à long terme et sur des secteurs fortement endettés, comme les services publics et l’immobilier. »
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