Le mois d’octobre a refroidi les marchés boursiers petit à petit presque tous les jours, poursuivant la tendance amorcée en septembre. Cette longue descente est principalement due à la fuite des capitaux vers les marchés obligataires, rien de très rassurant pour les investisseurs les plus frileux. Mais question de nous réchauffer un peu, nous pouvons prendre le temps de regarder la solidité de l’économie américaine (pour le meilleur ou pour le pire)!
Trêve d’allusion à la température. Je vous invite à lire cet article de La Presse, traduit du The New York Times. Ce mouvement d’actif n’est pas sans risque, comme nous démontrent les baisses de valeur des obligations 10 ans constatées depuis le mois d’août. Beaucoup d’investisseurs semblent penser que les taux baisseront de façon prononcée, sauf que beaucoup d’autres en doutent. Le plus étonnant, c’est de voir que la courbe des taux des obligations fédérales américaines commence à s’aplatir, sans avoir vu cette fameuse récession attendue de tous.
Du côté des banques canadiennes, les investisseurs semblent réagir grandement aux provisions de pertes sur créance. Le marché réagit comme si les provisions sur perte étaient bien plus grandes que celles annoncées. Ce scénario s’est aussi produit pendant la crise de 2008.
Également, des investissements records en CPG ont été faits entre janvier et juin de cette année. Au 30 juin 2023, les Canadiens détenaient 627 milliards de dollars en CPG. Nul doute que le chiffre a continué d'augmenter depuis. On peut s’attendre à ce que ces sommes importantes soient redéployées de façon importante dans les marchés dans les mois et années à venir. De plus, ce montant n’inclut pas les sommes colossales investies dans les marchés monétaires.
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