21 août 2025
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Après le Canada, mardi, c’est au tour de deux grandes économies outre-Atlantique, aujourd’hui, de publier leurs données sur l’inflation en juillet. Au Royaume-Uni, l’inflation a atteint son plus haut niveau depuis janvier 2024, tandis qu’en Europe, elle demeure à la cible de 2 % de la Banque centrale européenne. Dans un contexte de tensions commerciales mondiales persistantes, les banques centrales observent certains risques de hausse de l’inflation qui compliquent leurs décisions de politique monétaire.
- En juillet, le taux d’inflation annuel du Royaume-Uni a augmenté pour s’établir à 3,8 %, contre 3,6 % le mois précédent. Il s’agit du taux d’inflation le plus élevé enregistré au Royaume-Uni depuis janvier 2024. Le taux d’inflation de base annuel, qui exclut les éléments plus volatils, s’est aussi établi à 3,8 % en juillet.
- La croissance des prix s’est accélérée en juillet dans les secteurs britanniques du transport et de la restauration, par rapport au mois précédent. Ces hausses ont été en partie contrebalancées par un ralentissement des prix des logements.
- Il a fallu deux votes à la Banque d’Angleterre (BdA) pour parvenir à une décision relative aux taux d’intérêt à sa dernière réunion, du jamais vu! La BdA a fini par réduire les taux d’intérêt, mais s’attendait à une hausse de l’inflation.
- Le taux d’inflation annuel de 2,0 % pour juillet en Europe a été confirmé, un résultat identique à celui de juin. Les prix des services ont ralenti en juillet.
- La Banque populaire de Chine a laissé inchangés ses taux préférentiels des prêts à un an et à cinq ans, à 3,00 % et à 3,50 % respectivement, lors de sa réunion d’août, maintenant ainsi ses taux directeurs à des niveaux records.
Les menaces d’une hausse de l’inflation à l’échelle mondiale persistent, et ont incité de nombreuses grandes banques centrales à adopter une approche attentiste lors de récentes réunions. Le Canada ne fait pas exception : craignant de voir l’inflation monter en réaction aux perturbations commerciales, la Banque du Canada s’est abstenue de réduire les taux à ses trois dernières réunions.
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