La semaine dernière, l’intensification inattendue des tensions au Moyen-Orient a attiré l’attention du marché au détriment de la réunion sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Deux sommets sont au programme cette semaine, celui de l’UE-Canada à Bruxelles, et celui de l’OTAN à La Haye. Voici quelques autres annonces clés à surveiller.

• Les résultats de l’indice des directeurs d’achats en Europe et en Allemagne seront dévoilés lundi. En Europe, l’activité manufacturière a inscrit en mai sa plus faible contraction depuis août 2022. En Allemagne, l’activité manufacturière s’est contractée pour un 35e mois de suite en mai.
• La National Association of Realtors communiquera les données sur les ventes de logements aux États-Unis lundi. Les ventes mensuelles ont reculé de 0,5 % en avril pour s’établir à 4 millions, soit leur plus bas niveau en sept mois. Les stocks avoisinent leur sommet des cinq dernières années.
• Statistique Canada publiera le taux d’inflation de base pour le mois de mai mardi. Passé de 2,2 % en mars à 2,5 % en avril, ce taux exclut les coûts de l’alimentation, de l’énergie et des intérêts hypothécaires.
• Jeudi, le Bureau of Economic Analysis annoncera la croissance économique des États-Unis pour le premier trimestre. Les données préliminaires faisaient état d’une contraction de 0,2 % au premier trimestre, la première en 3 ans.
• Le produit intérieur brut du Canada sera dévoilé vendredi. L’économie a crû de 0,1 % en mars et en avril. L’activité minière a progressé, tandis que le secteur manufacturier s’est replié.
• Au Canada, les résultats notables attendus sont ceux d’Alimentation Couche-Tard. Aux États-Unis, FedEx, General Mills et Micron Technology publieront leurs bénéfices.

La Fed pourrait réduire les taux d’intérêt dès juillet, selon son gouverneur, Christopher Waller. Les tarifs douaniers demeurent une préoccupation, mais le choc n’a pas été aussi important que prévu, a-t-il déclaré. L’administration américaine est favorable aux réductions, en partie pour contribuer à alléger la dette publique, mais la Fed a réaffirmé que réduire les coûts d’emprunt au profit du gouvernement ne fait pas partie de son mandat.

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