Aperçu matinal des marchés
Aux États-Unis, l’indice des prix des dépenses personnelles de consommation (DPC) de septembre, tombé à son plus bas niveau depuis 2021, vient conforter les prévisions d’une autre réduction de taux par la Réserve fédérale américaine (Fed). En parallèle avec ce résultat, on fait état de dépenses de consommation restées relativement robustes en septembre aux États-Unis, qui soutiennent l’économie dans son ensemble. L’économie américaine semble donc relativement solide, ce qui renforce les attentes de voir la Fed réduire graduellement les taux d’intérêt au lieu d’adopter une politique d’assouplissement énergique.
- En septembre, l’indice des DPC a progressé de 2,1 % sur 12 mois, par rapport à un taux annuel de 2,3 % en août. Il s’agit de son plus bas niveau depuis février 2021. Le taux d’inflation privilégié de la Fed se rapproche de sa cible de 2 %.
- D’un mois sur l’autre, l’indice des DPC a augmenté de 0,2 % en septembre, inscrivant une quatrième hausse de suite. La croissance du prix des aliments au cours du mois a été en partie contrebalancée par la baisse des prix de l’énergie.
- La demande reste relativement vigoureuse. Aux États-Unis, les dépenses personnelles ont augmenté de 0,5 % en septembre, dépassant la prévision de 0,4 % des économistes sondés par Bloomberg. Les dépenses en biens et services durables ont progressé, tandis que celles en produits énergétiques ont diminué.
- Pour maintenir la vigueur des dépenses, les consommateurs américains semblent puiser dans leur épargne. Le taux d’épargne a chuté à 4,6 % en septembre, marquant le plus bas taux enregistré depuis décembre 2023. D’autre part, le revenu personnel, qui a augmenté de 0,3 %, a aussi contribué à stimuler un peu la consommation aux États-Unis.
Les données laissent voir une économie américaine relativement stable, et pourraient inciter la Fed à se garder de réduire les taux d’intérêt trop vite ou trop largement. Il n’est pas impossible que la Fed abaisse les taux d’intérêt plus lentement que la Banque du Canada, ce qui exercerait des pressions à la baisse sur le dollar canadien. Nos exportations pourraient en devenir plus attrayantes pour les États-Unis, mais les importations en provenance de là-bas coûteraient plus cher, et une telle situation risquerait d’accroître les pressions inflationnistes.
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