Selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes de logements et les prix moyens ont augmenté au Canada en novembre. Les ventes inscrivent ainsi une quatrième hausse mensuelle de suite, aidées par les réductions de taux d’intérêt décrétées par la Banque du Canada (BdC), qui ont réduit les coûts hypothécaires. L’ACI estime que les réductions de taux de 50 points de base annoncées après les deux dernières réunions de la BdC pourraient stimuler l’activité du marché au cours de l’hiver.

• Les ventes de logements existants ont crû de 2,8 % au Canada en novembre par rapport au mois précédent. Cette quatrième hausse de suite, bien qu’inférieure à celle de 7,7 % enregistré en octobre, semble indiquer une augmentation de la demande immobilière liée à la baisse des coûts d’emprunt. Le nombre de logements à vendre en novembre était supérieur de 8,9 % à celui du même mois il y a un an.
• Le marché commence à se resserrer, observe l’ACI, et, en parallèle, le prix moyen d’une maison au Canada a augmenté de 0,9 %.
• Nous avons aussi eu droit à d’autres annonces sur l’immobilier hier. La Société canadienne d’hypothèques et de logement a fait état d’une croissance de 8,4 % des mises en chantier en novembre comparativement à octobre. Les mises en chantier représentent un indicateur clé pour le gouvernement, qui cherche à accroître l’offre de logements pour contribuer à équilibrer le marché et à atténuer les problèmes d’abordabilité.
• Malgré l’augmentation de l’activité sur le marché immobilier, les consommateurs canadiens continuent d’entretenir une certaine incertitude à l’égard de l’immobilier. Selon les derniers résultats de l’indice de confiance des consommateurs canadiens Bloomberg Nanos, les Canadiens sont moins nombreux à croire que la valeur de l’immobilier se renforcera dans les six prochains mois.

La BdC a fait part de son intention de continuer à réduire les taux d’intérêt en 2025, ce qui devrait exercer des pressions à la baisse sur les taux hypothécaires et possiblement attirer plus d’acheteurs sur le marché. Toutefois, un ralentissement des conditions du marché de l’emploi et un affaiblissement de la confiance des consommateurs pourraient nuire à l’activité du marché. Le marché immobilier figure parmi les indicateurs que la BdC surveille pour évaluer la vigueur de la consommation.

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